« Le meilleur des Achéens » (Iliade, 1.412) se distingue par une force et une intelligence hors du commun. Mais le récit de ses exploits met en lumière un comportement problématique : ses accès de violence excessive irritent dieux et alliés. D’autres épisodes, comme son travestissement à Skyros, interrogent les rapports entre féminin et masculin. C’est sur cette ambivalence fondamentale du personnage que nous reviendrons, grâce à une traversée de 2000 ans de littérature grecque et latine.
Par Flore KIMMEL-CLAUZET, professeur de langue et littérature grecques, Université Paul Valéry et Aline ESTÈVES, maître de conférences de langue et littérature latines, Université Paul Valéry